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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/86

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écrire visage, — continuellement agité par un tressaillement nerveux qui produisait les grimaces les plus étonnantes et les moins attendues, l’avaient fait adopter tout d’abord par la foule comme le comique de la cérémonie. C’était à qui lui adresserait la parole, À toutes les interpellations, plus grossières et banales que malveillantes et injurieuses, qui lui tombaient de tous les côtés, le maigre personnage levait les yeux aux ciel, et se contentait de murmurer une strophe d’Horace.

Tout à coup l’infortuné, qui depuis une heure que durait son supplice n’avait pas daigné répondre aux agaceries de la foule, abaissa son regard vers la terre, et d’une voix émue :