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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/93

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je partage complètement son opinion… Du moment que j’ai aperçu cet infortuné, j’ai cru tout de suite à son innocence… Permettez-moi d’ajouter que le caprice qui vient en aide à un malheureux, ne s’appelle plus caprice, mais bonne action. Or, il vaut mieux, selon moi, courir la chance de mal placer un bienfait, que s’exposer à laisser souffrir un être humain digne d’intérêt et de pitié !…

— C’est également mon opinion, sir Henri. Seulement la pitié ne doit pas être irréfléchie. Dans ce cas-ci, par exemple….

— Je suis ravi, sir Charles, de voir que