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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/96

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suite que l’action de l’inconnu était une provocation, presque une insulte, et que la main qui pesait ainsi sur son épaule était impatiente de verser son sang.

Mais le lieutenant des gardes ignorait ces circonstances ; aussi resta-t-il dans une sorte de calme durant deux ou trois secondes ; bientôt un frisson de colère lui passa à travers le corps, et de ses paupières, subitement dilatées, jaillit un éclair de fureur. La contenance de son adversaire justifiait parfaitement, d’ailleurs, le changement subit survenu dans les sentiments de Henri Lisle.

C’était un homme dans la force de l’âge,