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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/125

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drez peut-être de vos injustes préventions contre moi, contre le féroce commandant de Tanger, comme on m’appelle, n’est-ce pas ? contre cet avide soldat de fortune qui met son épée au service de toutes les causes, bonnes ou mauvaises, n’est-il pas vrai ?… Car je ne veux pas croire, miss, que vous m’ayez gardé rancune parce que j’ai croisé le fer avec lord Henri Lisle ?

— Je n’ai aucune prévention, aucune rancune contre vous, colonel… Et j’en eusse eu, qu’elles auraient déjà disparu, puisque c’est à vous que je dois de n’avoir pas été frappée cette nuit d’un si épouvantable malheur ! dit la fille de Murray, qui leva de nouveau sur Kirke des yeux pleins