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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/186

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bre et fanatique fils de Charles-Quint. À une coupable indifférence religieuse avait succédé un zèle trop ardent pour le dogme romain : sous le roi Charles, les courtisans faisaient parade d’un scepticisme à toute épreuve ; sous le roi Jacques, ils affectaient une ferveur digne du martyre. La piété la plus exemplaire semblait avoir remplacé les fanfaronnades et les bons mots de l’impiété applaudis naguère par le maître.

Tel était du moins l’aspect que présentaient les choses à leur surface. L’observateur désintéressé qui aurait voulu les examiner de plus près, se serait aussitôt aperçu que tous ces pieux dehors n’étaient qu’un voile d’hypocrisie sous lequel se nouaient