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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/233

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le silence le plus complet eût régné entre la mère et le fils, livrés l’un et l’autre à leurs pensées, si lady Lisle, prenant tout à coup la main du jeune homme, qui restait plongé dans une douleur d’autant plus poignante qu’elle était morne et ne se manifestait par aucun signe extérieur, ne lui eût dit d’une voix ferme :

— Mon cher fils, prenez courage ! Dieu vous frappe coup sur coup, il est vrai… Après avoir permis qu’on tuât votre père, voilà qu’il exige que vous renonciez à votre fiancée…

— Est-ce bien Dieu qui l’exige, ma mère ?