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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/253

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tage. Suzanne reparut, mais cette fois vêtue de satin blanc, avec des fleurs rouges dans sa chevelure d’ébène.

Son œil noir pétillait d’une joie malicieuse ; le sourire le plus fin entrouvrait ses lèvres et laissait voir ses petites dents admirablement rangées et blanches comme du lait dans une coupe de corail.

— Oh ! c’est toujours moi ! c’est toujours Suzanne ! dit-elle en se campant dans une pose gracieuse, fière et mutine à la fois, devant le jeune homme qui en croyait à peine ses yeux. Et si vous voulez, sir Hen-