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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/272

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Sur son visage pensif errait un sourire à peine accusé.

— Il s’est assis là ; désormais je n’aurai plus d’autre place, murmura-t-elle en s’asseyant dans le fauteuil qu’avait occupé lord Lisle. Puis, joignant les mains avec passion et levant au ciel des yeux pleins d’une lumière humide :

— Qu’il est beau, ô mon Dieu ! poursuivit-elle avec effusion ; qu’il est beau, et bon, et noble ! Comme il m’a pris les mains !… comme il m’a regardée !… comme sa voix était douce, quand il m’a nommée sa belle, sa chère Suzanne !…