Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cune explication, il s’élança dans un corridor, rencontra un escalier, le gravit en deux bonds et arriva devant une porte dont la clé se tournait en dehors ; un murmure de voix l’arrêta ; il prêta un instant l’oreille, puis, honteux ou impatient, il tourna brusquement la clé dans la serrure et entra.

C’était dans un salon coquettement meublé que venait de pénétrer l’Irlandais. La première personne qui frappa sa vue fut Suzanne, qui, à moitié renversée dans un vaste fauteuil, jouait avec un charmant petit king’s-charles couché sur ses genoux ; aux pieds de la belle Irlandaise se tenait Chiffinch, assis sur un épais cous-