Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/118

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bile et tranquille ; il observait le major-général.

Celui-ci était en proie à une fiévreuse agitation. Tantôt il marchait à grands pas, tantôt, s’arrêtant brusquement, il poussait une sourde exclamation. L’arc de ses sourcils se tendait et se détendait dans la même seconde, et, tour à tour, son regard s’allumait et s’adoucissait.

Après une minute ainsi écoulée, il s’arrêta devant Murray et lui dit d’une voix brève :