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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/121

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Durant les courts instants qu’elle était demeurée dans le salon, Kirke était resté absorbé dans sa contemplation. La nuit sans sommeil qu’elle avait passée, les larmes qu’elle avait versées, la tristesse profonde qui couvrait son visage, la montraient sous un jour nouveau et plus touchant à l’homme dont elle occupait toutes les pensées.

Son costume de voyage, d’une simplicité pleine de goût, donnait, d’un autre côté, aux lignes si virginalement pures de toute sa personne, quelque chose de piquant dont elle manquait habituellement.