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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/131

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s’agenouillait pour prier et demander à Dieu le bonheur de sa fille, ou le courage pour elle, s’il lui réservait de pénibles épreuves.

Cette mémoire filiale devait naturellement être exaltée par la situation d’esprit où la jeune fille se trouvait, et par les douloureux évènements qui se déroulaient autour d’elle et dont quelques-uns l’avaient déjà frappés de coups si affreux. À l’instant d’abandonner cette chambre sainte pour longtemps, pour toujours peut-être, elle se sentit prise d’une douleur navrante, qui venait s’ajouter à toutes ses autres douleurs, et semblait