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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/138

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— Il est encore plus le nôtre que celui du grand juge.

La jeune fille resta pensive un moment. Il était aisé de voir que deux sentiments contraires luttaient en elle : son éloignement pour l’adversaire de l’homme qu’elle aimait, sa reconnaissance pour celui qui rendait un tel service à son père. Ce fut ce dernier sentiment qui l’emporta.

— Ah ! dit-elle, que Dieu lui tienne compte de ce qu’il a fait là !… c’est un noble cœur !… et s’il n’était pas parti, je serais allée le remercier, comme c’est mon devoir.