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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/141

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siennes. Penchée sur lui, et en proie à une poignante inquiétude, elle le regardait avec des yeux pleins de larmes.

— Mon père, non père ! lui disait-elle d’une voix désolée, oh ! dites-le moi, qu’avez-vous donc ? Qu’est-ce qui peut vous troubler ainsi ?… Mon père, vous dont le courage est si grand, l’âme si invincible, sous quelle douleur inouïe chancelez-vous aujourd’hui ? Oh ! vous me faites frémir, mon père ! Répondez-moi… ne me cachez rien… je saurai tout entendre.

Le vieux puritain releva de front ; une