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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/167

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que je passe avec Suzanne ne sont pas déjà si agréables, qu’il faille qu’un tiers vienne encore m’enlever ce qu’elles ont d’amères douceurs pour moi… Ensuite, il ne peut manquer de donner contre moi les plus déplorables conseils à sa sœur… Malgré son inexpérience de la vie, Suzanne est déjà assez ingouvernable ; elle n’a que faire d’un conseiller autre que moi. J’aviserai à quelque moyen de me débarrasser de ce dangereux importun ; j’ai maintenant contre lui une arme dont je puis utilement me servir… j’ai son sanglant secret… Je n’étais pas tellement plongé dans l’ivresse, l’avant-dernière nuit, que je n’aie entendu la terrible révélation faite par Jefferies à Suzanne, et le foudroyant coup qu’elle en a reçu.