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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/199

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Suzanne, à ces mots, ouvrit la porte et s’élançant dans le cabinet :

— Jamais ! jamais, je ne te maudirai, Fitzgerald ! s’écria-t-elle avec une indicible émotion, et loin de te repousser, vois, je t’ouvre mes bras… Laisse vivre ton complice, Fitzgerald, et viens sur mon cœur, toi qui m’as tant aimée.

Tandis que Suzanne et son frère se tenaient embrassés, Jefferies s’était relevé, et, après s’être approché de son bureau, avait saisi, dans l’un des tiroirs, le pistolet à double canon qui y restait toujours chargé et amorcé. Il l’arma, et, le diri-