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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/216

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durée, et fit tout à coup place à un bruyant éclat de rire, où les nerfs surexcités de la jeune fille avaient plus de part que sa volonté.

— Sais-tu bien, frère, que je t’en veux presque, dit Suzanne en se calmant aussitôt, de venir ainsi, par tes excentriques interrogations, faire éclater chez moi une gaité si hors de saison ?… Si j’aime le major-général Percy Kirke ?… Ah ça ! voyons, es-tu fou ?… Parles-tu sérieusement ?

— Loin de te blâmer, j’applaudis à ton rire, Suzanne, car il m’enlève une grande terreur en me prouvant que je me suis