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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/291

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— Ne m’interrogez pas, mes amis, poursuivit-il ; il y a là un horrible secret qu’il faut que je garde, aujourd’hui du moins.

— Je ne vous le demande pas, sir Charles, dit Wildman d’un air bourru ; je vous avoue même que je ne tiens nullement à le connaître. Il me suffit de savoir que vous venez d’anéantir la dernière, la seule espérance qui restât à notre parti… Notre parti ?… l’ai-je dit ?… Je me récuse, alors… je n’en suis pas, je n’en ai jamais été !… Je ne fais nul cas d’un parti qui compte parmi ses chefs des hommes aussi impolitiques que vous… Et comme je me soucie fort peu de porter gratuitement ma tête sur l’échafaud, je me retire… Adieu, messieurs… Adieu, sir Charles Murray.