Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/306

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ble, craintive et respectueuse, semblable au suppliant qui implore le pardon d’un crime. Combien ainsi elle rappelait peu la Suzanne du boudoir de Montagu-street, si enjouée, si heureuse, si enivrée de la visite de Henri.

— Vous venez partager ma douleur, avait dit lord Lisle en la voyant entrer. C’est bien à vous, Suzanne !

— Je ne viens pas partager votre douleur, mylord… si je n’avais eu que cela à faire ici, je ne serais pas venue… car, poursuivit-elle en baissant la voix, où serait mon droit de pleurer avec vous ?… Non, mylord, je viens faire cesser votre