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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, V, 1857.djvu/309

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Henri regardait Suzanne avec des yeux où un reste de doute se mêlait encore à une joie étonnée de se sentir naître. Il n’osait croire à la réalité du bonheur si inattendu qu’on lui annonçait ; et cependant, s’il n’eût été retenu par la contenance pleine de réserve de la jeune fille, il eût enveloppé de ses bras, dans un élan de reconnaissance, cette messagère de la bonne nouvelle.

— Mais de quel moyen avez-vous donc usé, Suzanne, pour faire ainsi chasser ce misérable lâche qui a refusé ce matin de se battre avec moi ?

— D’un moyen bien simple, mylord, mais que je vous demande humblement la