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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/138

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mal aux hommes de ma trempe ; le honteux harnais des animaux domestiques n’est point fait pour les lions et les tigres du désert. Ce qu’il me faut à moi, c’est un costume qui me laisse mon indépendance, et dont la vue n’éveille aucune idée d’abjection ou d’esclavage !… À moi l’habit de Boucanier !…

À cette réponse du beau Laurent, un frémissement d’enthousiasme parcourut les rangs des Frères-la-Côte.

— Bien, très bien ! s’écria Montbars, avec un généreux élan.