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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/190

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parts, contemplaient avec une stupéfaction profonde, presque avec un superstitieux effroi, l’étrange et incroyable évolution du navire flibustier. Ils ne comprenaient rien à sa folle témérité.

Toutefois, lorsque la Serpente, engagée au milieu des brisants, se trouva séparée à peine par une portée de fusil de la ville, les artilleurs, secouant leur torpeur, coururent, mèche allumée à leurs pièces.

Une demi-heure plus tard, une trombe de fer et de flammes s’abattait, accompagnée d’un bruit épouvantable, du haut des remparts, et enveloppait d’un