Aller au contenu

Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/272

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

demander si mes sens ne m’abusent pas, si j’ai bien toute la plénitude de ma raison !…

— Ami, répondit doucement Montbars, tes sens ne t’abusent pas, seulement, tu m’as mal compris ! Je n’ai jamais prétendu que j’avais peur… Comment aurais-je avancé une pareille extravagance ! J’ai dit, ce qui est bien différent, que je ne voulais pas m’exposer à être tué ! Mon Dieu, matelot, tu as beau ouvrir de grands yeux, c’est comme cela…

— Explique-toi, Montbars !