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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/97

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— Je ne raisonne pas, Montbars, je subis une impression, répondit de Morvan ; j’ai plus foi dans l’instinct de l’homme que dans cet esprit de critique et d’analyse qui, trop souvent, égare et pervertit son jugement ! Je sens que porter l’uniforme d’officier de la marine constituerait pour moi un immense honneur dont je ne saurais trop me rendre digne !… Quand un préjugé éveille dans un cœur honnête un tel enthousiasme, je ne sais si je ne me trompe, mais il me semble qu’il faut que ce préjugé porte en lui un certain germe de grandeur !…

Cette réponse de Morvan parut con-