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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/138

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ser de mon autorité et de vous faire arrêter !

L’amiral avait voulu pousser trop loin son triomphe ; mal lui en prit.

À cette menace faite par de Pointis d’un ton hautain et sévère, Montbars frémit de tout son corps : ainsi que le lion, surpris de l’audace des chasseurs qui osent l’attaquer, hésite avant d’engager le combat, car l’étonnement l’emporte en lui sur la colère, de même le flibustier resta un moment immobile, comme attéré.