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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/189

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fois, à présent ils me font peur. Dis-moi, mon chevalier, pourquoi donc, Montbars nous a-t-il fait embarquer si vite, sans nous prévenir ? Vois son air sombre. L’orage est dans son regard. Je ne sais, mais il me semble qu’il va se passer quelque chose d’extraordinaire.

— Dieu veuille que ton pressentiment ne se réalise pas, Jeanne !

— De quel air tu me réponds cela ! Tu me caches quelque chose, mon chevalier Louis ! Montbars t’a fait part de ses projets ! Voyons, parle ! Ne crains pas de