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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/198

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Louis XIV, parjure à sa parole, nous ravit le prix du sang que nous avons versé pour la gloire de son maître. Victorieux par nous, il nous vole notre or, nous traite avec un superbe dédain, pis que cela même, avec un mépris sans égal, et vous restez froids, indifférents, résignés à l’outrage et à la ruine ! Frères-la-Côte, je vous le répète, vous me faites pitié. Eh quoi, Pierre, tu n’as pas rougi de nous avouer que la peur de la potence affaiblissait ton courage !… Ces paroles, si tu ne les rachètes pas par un éclatant fait d’armes, laisseront à tout jamais une tache dans ta vie !… Craindre la potence quand Montbars commande, c’est tra-