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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/32

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Montbars fit pour la troisième fois une légère pause ; puis, après avoir surmonté son émotion, il reprit :

— Sandoval, dit-il, l’esclave que tu condamnas à mourir sous le fouet laissait un fils et un frère. Son fils, c’est le comte de Morvan ; son frère, c’est moi !… Tu dois à présent deviner quel sort t’attend ! Louis, continua le flibustier, prononce ton arrêt ! Au fils appartient le droit de disposer de l’assassin de son père !

De Morvan, quoiqu’il fût bien facile de deviner à sa contenance les passions