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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/88

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du baron, il était permis de présumer qu’il avait fini par obtenir la confiance du flibustier et que les plans de ce dernier lui paraissaient infaillibles.

— Amiral, dit Laurent, voici le soleil qui se lève, il faut que je vous quitte. Ainsi tout est bien entendu, bien convenu entre nous. Ne vous écartez en rien de la ligne de conduite que je vous ai tracée : la moindre imprudence, le plus court moment d’oubli suffirait pour faire échouer notre projet ! N’oubliez pas que les Frères-la-Côte sont de méfiants compagnons ; il est indispensable d’user avec