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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/155

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— En ce cas, il est naturel que j’use du même droit pour m’en aller, s’écria le paisible Mathurin qui, sautant avec une impétuosité de tigre sur le bâton ferré du Breton, le lui arracha des mains et se précipita sur la foule.

Les Bretons manient avec une rare adresse le penbas ; toutefois, la façon merveilleuse avec laquelle Mathurin fit voltiger le sien, dépassait de beaucoup, en fait d’habileté, tout ce qu’ils avaient vu jusqu’à ce jour.

En moins de dix secondes, trois Penmarkais gisaient à moitié tués aux pieds