Aller au contenu

Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/269

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pauvre jeune homme, dit-elle ; puis élevant la voix après un court silence.

— Eh bien ! monsieur le chevalier, lui demanda-t-elle, ne vous sentez-vous pas tout à fait bien aujourd’hui ?

À cette question, le sang afflua aux joues du blessé, qui tressaillit.

— Ne me reconnaissez-vous donc pas poursuivit Nativa, faut-il vouùs rappeler que je dois la vie à votre dévoûment et à votre courage ?

De Morvan voulut répondre, mais l’é-