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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/297

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il aperçut, assise sur un banc, Nativa, qui, pensive et la tête inclinée sur la poitrine, paraissait absorbée par de graves méditations.

— Ah ! c’est vous, monsieur de Morvan ! lui dit-elle après qu’il l’eût contemplée tout à son aise en silence, car elle ne s’était pas aperçue d’abord de son arrivée ; je remercie le hasard qui vous envoie : j’ai à vous parler.

Le jeune homme eût bien voulu répondre, mais il se sentait tellement ému, qu’il se contenta de s’incliner profondement.