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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/71

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— Je me méfie déjà, Alain. Depuis longtemps j’ai remarqué les regards farouches que jettent sur moi les gars de Penmark lorsque nous prenons, toi et moi, la mer à l’approche de l’orage. Désormais nous ne nous embarquerons plus qu’armés… Tu te munieras d’une hache, moi m’emporterai mes pistolets.

— Alors vous ne renoncez pas à tenter la fortune de la mer, maître ? dit Alain d’un air mécontent.

— Moins que jamais ! Je sors pour quelques minutes… Que la barque soit prête à mon retour.