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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/136

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son visage, il éperonna vigoureusement sa rosse, qui, cette fois, daigna prendre presque le trot.

Alain avait écouté avec une grande attention le court dialogue échangé entre son maître et le domestique du vicomte de Chamarande.

Lorsqu’il se vit seul avec de Morvan, il se mit à sourire de cette façon semi-niaise, semi-narquoise, habituelle aux paysans bas-bretons, puis baissant la voix :

— Si vous m’en croyez, monsieur le