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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/217

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son cheval, de Morvan, malgré son énergie et sa présence d’esprit, resta immobile, le col tendu, la bouche enlr’ouverte et comme frappé de paralysie. Il n’en fut pas de même d’Alain.

— Moi aussi je cours bien ! s’écria-t-il. Ma bonne Sainte-Anne-d’Auray, trois cierges si je rattrape les voleurs !

Prenant alors son élan, le Bas-Breton se jeta de toutes ses forces à la poursuite des fuyards.

Une minute ne s’était pas écoulée de-