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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/227

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lier ton sort au mien et de reprendre, si bon te semble, le chemin de Penmark. Quant à moi, dussé-je, pour atteindre Paris, me traîner à pieds, sans chaussure et en demandant l’aumône de mon pain, je poursuivrai ma route et j’arriverai.

— Nous arriverons ensemble, monsieur le chevalier, dit Alain. Vous me croyez donc un bien abominable gredin pour vous figurer que je m’en vais vous abandonner ainsi ? mais il se fait tard, et vous avez besoin de repos : rentrez chez vous et lâchez de dormir. Demain matin nous causerons, si vous voulez bien le permettre, sur le parti