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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/246

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— Au nom du ciel, dit-il d’une voix entrecoupée déjà par le commencement de l’agonie, au nom du ciel, donnez-moi à boire… Ma gorge est en feu… une soif intolérable me dévore… de l’eau… de l’eau… je vous en conjure !…

De Morvan fit signe à son domestique — Alain portait attaché à son col une gourde pleine d’eau et de vin — de satisfaire le désir du moribond.

Le Bas-Breton s’agenouilla auprès du blessé, puis soulevant sa tête d’une main, et de l’autre lui montrant la gourde :