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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/250

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Jasmin Picou… Quant à la route qu’ils ont suivie, je vous jure que je l’ignore. Nous nous sauvions à l’aventure quand votre balle m’a atteint… À présent j’ai dit tout ce que je savais… de l’eau !… à boire !…

Le déserteur ne méritait certes guère d’inspirer la pitié ; toutefois les douleurs qu’il endurait étaient si atroces que de Morvan eut compassion de lui.

— Donne ta gourde à ce pauvre diable, dit-il à Alain, et laisse-le boire à son aise et sans le fatiguer davantage par tes questions. Il n’a en ce moment