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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/336

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la bouche béante et n’osant en croire ses sens, devant des hommes qui, s’arrêtant au beau milieu de la rue, se regardaient complaisamment dans un petit miroir portatif, et peignaient avec un aplomb imperturbable, qui leur perruque, qui leurs fines moustaches.

Cette façon de faire sa toilette sur la voie publique, en imposait extraordinairement au Penmarkais.

Il se figurait que ces gens, pour oser se permettre de pareilles audaces, devaient être de grands seigneurs : la plupart