Aller au contenu

Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/263

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’amour, soit ! mais, enfin, ajouta-t-il, se raccrochant, ainsi que fait le naufragé, à la moindre planche que lui offre le hasard, n’éprouvez-vous pas au moins pour moi une véritable amitié ?…

— L’amitié d’une femme espagnole, c’est encore de l’amour ! répondit Nativa avec la même tranquillité qu’elle avait montrée jusqu’alors. Vous avez sauvé la vie de mon père et la mienne : je vous suis reconnaissante : voilà tout !…

— Eh bien ! je préfère cette franchise à l’hypocrisie et au mensonge, s’écria de Morvan en essayant de sourire et de