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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/273

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déchu ; qu’elle n’avait plus le droit de reconnaître et d’accepter le dévoûment d’un homme de cœur ; qu’elle était indigne de son amour !…

À cette foudroyante révélation, se mêlait encore, pour de Morvan, une souffrance horrible : la jalousie.

Des transports d’une fureur qu’il n’eût pas cru cinq minutes auparavant pouvoir éprouver sans devenir fou, lui montaient au cerveau, et faisaient passer des nuages de sang devant ses yeux.

Il avait presque peur de lui-même.