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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/285

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est une chose merveilleuse, impossible…

— Sachez, chevalier, qu’excepté accomplir le bien, rien n’est impossible aux boucaniers. Chaque jour, ils renouvellent des faits semblables à celui que je viens de vous raconter et que vous traitez de merveilleux. Je continue. Mon père, qui, pendant le combat s’était vaillamment comporté, reçut, vers la fin de l’action, une grave blessure et tomba au milieu d’un monceau de cadavres. Pauvre père ! Que n’est-il plutôt resté près de moi !… En voyant les boucaniers victorieux, il m’aurait certainement poignardée sans hésiter, et je n’aurais au-