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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/303

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verseriez-vous les mers pour aller le chercher ?

— Oui, mademoiselle ? répondit de Morvan, avec une énergie pleine de sincérité.

— Chevalier, vous avez le cœur noble et grand ! s’écria Nativa, avec une émotion que jamais encore elle n’avait montrée vis à vis du jeune homme. Plus je réfléchis à notre merveilleuse rencontre, et plus je reste frappée de l’idée que la Providence vous a envoyé sur mon chemin.