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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/310

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impossible même, de vous figurer le tort considérable que les boucaniers des mers des Antilles causent au commerce et à la prospérité de ma nation ! Le voisinage de ces hôtes entreprenants et terribles, qui nuit d’une façon si fatale au développement de notre grandeur, constitue, de plus, une honte insoutenable pour l’honneur castillan.

Non seulement, ces hardis bandits ne craignent pas d’insulter les couleurs de l’Espagne, mais, hélas ! la plupart du temps un succès inexplicable couronne leur audace ; chaque jour voit l’accroissement de leur puissance, l’humiliation