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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/320

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que, grâce à votre qualité de Français, à votre position de noble ruiné, que grâce surtout à votre brillant courage, il vous serait facile de captiver la confiance des boucaniers et de vous rendre maître de leurs secrets ! Pour mieux les tromper, vous prendriez part à leurs expéditions !… Vous seriez des leurs !… Votre délicatesse aurait à souffrir, je le sais, de cette complicité ! Mais la pensée que vous servez l’Espagne, qu’un grade éminent et une fortune digne d’envie, récompenses méritées de votre noble dévoûment, vous attendent ; cette pensée, dis-je, vous soutiendrait à travers vos épreuves.