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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/322

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Nativa avec une extrême surprise. Que dites-vous ?

— Je dis, mademoiselle, que les boucaniers, fussent-ils les plus cruels assassins, les plus abominables bandits que la terre ait jamais porté, celui qui leur donnera la main, s’assiéra à leur table et partagera leurs dangers, afin de pouvoir les vendre plus tard tout à son aise et avec impunité, passera avec raison aux yeux de tous les gens de bien pour un espion et un traître ! Je dis que son infamie, lui valût-elle de l’or à profusion, des dignités sans nombre, cet homme n’en restera pas moins désho-