Aller au contenu

Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/329

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tirer, de Morvan s’aperçut, que de toutes les choses dont il comptait l’entretenir, il ne lui en avait pas dit une seule, cette pensée loin de lui donner de la présence d’esprit, ne fit que troubler ses idées : il avisa donc au plus pressé ; or, le plus pressé était que Nativa ne se séparât pas de lui avec une impression fâcheuse.

— Un mot, je vous en conjure, mademoiselle, s’écria-t-il en osant retenir doucement la charmante Espagnole par la main. J’ai refusé, c’est vrai, et je refuserai toujours de jouer le rôle d’un traître, mais je n’ai point dit que je ne m’associerai pas au comte de Monterey.