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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/47

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Puis ensuite, avec du carmin et du blanc d’Espagne, il lui badigeonna de telle façon la figure qu’en moins de temps qu’il n’en faut ici pour l’écrire, le visage halé du Bas-Breton présenta une teinte rose fort agréable à la vue.

— Voici qui est fait ! s’écria alors le charlatan, en affectant de reboucher un flacon vide dont il ne s’était pas servi. Que pensez-vous, messieurs, de cette métamorphose ? ne tient-elle pas du miracle ? Et remarquez que je n’ai pas reculé devant la difficulté ; loin de là, j’ai choisi un sujet d’une laideur achevée.

Cette fois, comme le Bas-Breton, pei-