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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/49

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de moi !… Ah ! vous aimez à rire, tas d’imbécilles ! Eh ! bien, riez !

À peine ces paroles étaient-elles prononcées, que le bâton ferré d’Alain, décrivant un moulinet d’une rapidité irrésistible et prodigieuse, s’abattit en sifflant sur les épaules des valets, sur la tête du charlatan et sur les fioles d’eau de Beauté.

Au premier coup qui l’atteignit, le charlatan tomba baigné dans son sang ; les valets ne tardèrent pas à éprouver le même sort que leur maître : ce fut une