Aller au contenu

Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/92

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je vous supplierai seulement, ajouta Alain, comprenant à l’étonnement du jeune homme qu’il était menacé de questions nombreuses et embarrassantes, je vous supplierai seulement de ne pas m’interroger. Je n’ai rien fait de mal pour me procurer cet argent : je l’ai emprunté ; vous le rendrez !

De Morvan, malgré la prière d’Alain, essaya de tirer de lui le récit de ses aventures ; mais le Bas-Breton s’enferma dans un silence obstiné et absolu.

— Bah ! se dit Alain en voyant le chevalier sortir tout joyeux, vers les